Le plan cadastral actuel d'Escoussans sur Internet 

Le plan cadastral napoléonien numérisé 

Les lieux-dits d'Escoussans (photos et toponymie)

Origine du nom ESCOUSSANS 

Le château de Langoiran et Bernard d'Escoussans

Escoussens, une commune du Tarn 

 

 

Plan cadastral d'Escoussans (lieu-dit "Reygnac")
Plan cadastral d'Escoussans (lieu-dit "Reygnac")

Plan cadastral actuel sur Internet (ci-dessus) : http://www.cadastre.gouv.fr

 

Recherche du plan cadastral napoléonien (1836) sur Internet :

http://archives.gironde.fr 

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recherche simple

Escoussans

Série 3P

Plan cadastral napoléonien (1836) 

Balaurin : en 1633, 1837 et 2001. Ballaurin : en 1837. Balorins : sur la carte de Belleyme. Le chartrier des Escossan mentionne les noms suivants : Arnaud de Balaurin, en 1315 ; Fort de Balaurin, en 1318. "Bal", "val", en gascon, est un val, une vallée ; "aurine" signifie couleur d'or.

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Clichés : Jacques Gaye

La Tirantaine : en 1837 et 2001. Tiratayne : en 1633. Tirenteine : sur la carte de Belleyme. Tirantayne : en 1837 et 1874. La Tirentaine : en 1913. "Tirantène" (tiretaine) est une sorte de drap moitié laine, moitié fil. "Tirantèina" : "tiretaine", "droguet", mauvaise étoffe ; ancienne danse. Autour de 1500, à Arbis, près de La Tirantaine, se situait le moulin battant de la Gordine (moulin à la fois à blé et à drap).

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Clichés : Jacques Gaye et Jeannot Carrier

Rouchet : en 1837 et 2001. Rochet : en 1633. Bouchet, Boudet : en 1837. A Escoussans, la famille Rouchet est présente dès 1555. Rouchet est le diminutif de "rouche", forme méridionale de roche.

Faure : en 1633 et 1837. Faure Tonin est le nom actuel de la maison de Francis Menguin ; Antoine Guilhem a été le premier propriétaire de cette demeure. En ancien français, "faure" signifie forgeron ; c'est une forme fréquente en langue d'oc : "hàure".

Landier : en 1784, 1837 et 2001. En gascon, "landiè" est un ajonc landier. Landier désigne aussi un grand chenet de cuisine muni de crochets pour les broches.

Meste Jean : en 1792 (Archives Départementales de la Gironde), en 1910 (Acte de décès), en 1875 (Acte du notaire Laporterie). "Meste" signifie, en gascon, maître, patron, propriétaire. Mestre est la forme méridionale de maître, en ancien occitan "maestre".

Bareille : en 1837 et 2001. Bazeille : en 1837. Varelies, Bareilles : en 1633. Bareille : dans un acte du notaire Frapier, en 1509. Dans le chartrier des Escossan, en 1336, nous trouvons P. de Barelhas. "Barélhe", en gascon, est un gaulis, un massif forestier dont les jeunes pousses sont devenues des gaules.

Ruisseau L'Euille : sur la carte de Belleyme et sur le plan cadastral de 2000. Rue de l'OEuille : à Cadillac-sur-Garonne. L'Heuille : en 1710. Leuilhe, Leuille, Lulhe (ruisseau) : en 1837. Par tradition orale, le ruisseau L'Euille est aussi appelé La Ruille. En gascon, "riu", "arriu" est le cours d'eau. Le nom du ruisseau "L'Euille" ou "L'OEuille" vient du mot oeil qui, en gascon, désigne un trou d'eau, une émergence de source, le ruisseau lui-même.

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Clichés : Jacques Gaye

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La Pereyre : en 1837 et 2001. La Peyreyre, La Péreyre, Lapereyre : en 1837. La Peyrere : en 1633 et sur la carte de Belleyme. Lapeyreyre : en 1760. Le mot gascon "peyrère" peut désigner une carrière de pierres ; un tas de pierres ; une femme de carrier ou de tailleur de pierres. "Peyrière" signifie perrière, carrière de pierres.

Minjon : en 1497, 1701, 1837 et 2001. Menjon sur la carte de Belleyme. Mingeon, Minjeon : en 1837. Minjon est un hypocoristique de Mingart, forme avec aphérèse du nom de personne d'origine germanique Ermingard. Peut aussi être dérivé du nom individuel Dominique ; Domenge. Vu aux Archives Départementales de la Gironde un acte de mariage du 28 avril 1497 dont le prénom de l'époux est Mengeon (témoin : Antoine de Restey).

Talusson : en 1837 et 2001. Pont de Talusson : en 1837. "Talùs", en gascon, signifie talus. Talusson vient de "talusà", endroit taluté pour pose d'un pont. Le pont de Talusson, qui était en pierre, s'est effondré en 1987 quand on a nettoyé le lit de L'Euille. Nous trouvons aussi un lieu-dit Talusson, à Cantois.

Coqs et Champ de Coqs : sur la carte de Belleyme en 1837 ; en 2001. Cox : en 1633. Cocqs : en 1724. Coq, à Cocq : en 1837. Chant de Coq : en 1873. Sous l'Ancien Régime, les riches marchands-laboureurs qui avaient acquis un certain rang social, étaient appelés "coqs de village". Un "champ" désigne une terre labourable. Il existe une famille Coqs au XVIIIe siècle.

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Clichés : Jacques Gaye

Couet : en 1618, 1633, 1837 et 2001. Nous avons aussi trouvé un tréma sur le "e" de Couët. "Coét", en gascon, désigne un coude. "Couet" est un diminutif de l'ancien français "coe", "coue" qui signifie queue. Couet est une métaphore utilisée pour évoquer la topographie du lieu. A Escoussans, en 1618, réside une Berthoumine de Coet, mariée à Jean Arnaud.

Vimeney : en 1804, 1837 et 2001. En gascon, "bim" désigne l'osier ; le "v" se prononce "b". La matrice cadastrale d'Escoussans indique qu'en 1837 on comptait, au total, 55,95 ares d'oseraies. A Escoussans, Vimeney est une famille présente en 1716. Nous trouvons aussi le lieu-dit en 1804. Actuellement, une famille Vimeney demeure à Couet.

Moulin de Larmurey : en 1633, 1837 et 2001. L'Armurey : en 1837 et sur la carte de Belleyme. A la demande de Gaston de Foix, comte de Benauges, l'armurier ("armuriè", en gascon) d'origine milanaise, Ambroise de Karoles, s'installe dans un moulin sur le ruisseau L'Euille, vers 1490. Le moulin de Larmurey a aussi été appelé Moulin Neuf ("Nau") ou moulin de Labreuvaduy. En gascon, "abeuraduy" signifie abreuvoir. Sur une pierre de l'arche du pont de Larmurey, nous pouvons voir inscrite la date 1767. 

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Clichés : Jacques Gaye

Ci-dessus : " Le réseau hydrographique souterrain de Naudonnet " ( article de Philippe AUDA et Jean-François PERNETTE dans le livre de l'ASPECT " ESCOUSSANS " paru en 2002 )

Londre : en 1633, 1837 et 2001. Londres : en 1837 et 1913. Londre est le nom d'une famille d'Escoussans présente en 1607, qui disparaît vers 1630. Ce nom représente une variante régionale de "landre", lande.

Toulet : en 1837 et tradition orale. Actuellement, désigne une pièce de vigne où était située autrefois une maison habitée par un "moutonnier". Toulet est un abréviatif de Jantoulét, petit Jean. En Béarn, "téoulet" est une petite tuile.

Le Jay : en 2001. Gay : en 1633. Jail, Jais : en 1837. Jay ou Gay est un nom de famille au XVIIe siècle porté par plusieurs épouses. Jean Jai demeure à Laubec, en 1837. Jay peut être une déformation de "gay", gai. Dans les Landes, le Jay, c'est le grand-père. "Lou gay", en patois des Benauges, désigne le geai.

Laubès : en 1837 et 2001. Loubes : en 1633. Laubec : en 1837. L'Aubès : sur la carte de Belleyme. Moulin de Laubec (à Laroque) : en 1837. "Aubèc" est un terme gascon désignant l'aubier, l'arbre à bois blanc (saule, orme). En 1862, dans la description du château de Laubesc, à Cessac, Léo Drouyn a écrit "château de Laubés". "Loubes" est un nom gascon, dérivé de loup ou de louve. Aux Archives Départementales de la Gironde, nous avons trouvé : Heliot de Lauves, un paroissien d'Arbis, en 1500. Plusieurs noms ont été donnés à la statue qui se trouve sur un mur d'une maison de Laubès : "la Comtesse, la Dame, Raymonde de Laubès".

Naudonnet : en 1633, 1837, 2001. Barrail de Naudonnet et Naudonet : en 1837. La forme avec aphérèse d'Arnaud a donné l'hypocoristique Naudon.

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Clichés : Jacques Gaye et Jean-François Pernette

La Citadelle : en 1871 et 2001. En 1837, ce lieu-dit s'appelait "au Pigeonnier". Le nom "La Citadelle" a peut-être été donné par les constructeurs de la maison, ou le premier propriétaire. On trouve aussi un lieu-dit "La Citadelle" à Cantois. Le plus connu, en Gironde, est "La Citadelle de Blaye".

La Bécade : en 1633, 1837 et 2001. Buade : en 1859. "Becade" est le nom gascon de la bécasse. A Escoussans, lieu où cet oiseau migrateur a été vu ou épisode de chasse mémorable ? Peut dériver aussi de "becàr", "becàt", angle aigu formé par deux chemins ou deux parcelles de terre.

La Croix de Miaille : sur la carte de Belleyme, en 1837 et 2001. Croix de Mihaille : en 1837. Le socle de cette croix de mission aurait été offert par un habitant de Miaille. M. Tison, d'Escoussans, disait qu'il préférait la Croix de Miaille à la croix de guerre ... En patois des Benauges : "Gagna la crouts de guerre bèn sur qu'acos bèn bèth ; regagna la Crouts de Miaille ès bèn mey sur pour counserbà sa pèt !" (Gagner la croix de guerre, bien sûr c'est bien beau ; regagner la Croix de Miaille, c'est bien sûr mieux pour conserver sa peau !)

Miaille : en 1837 et 2001. Mialie : en 1633. Mihaille : en 1837. Tradition orale : Fond de Miaille. La famille Miaille est présente à Escoussans en 1555. Aux Archives Départementales de la Gironde, nous avons trouvé une vente d'une terre à Pierre Meailhe dit Petit, en 1500. Le chartrier des Escossan mentionne, en 1318, un "Ramon Mealha, d'Escossan".

Bois de Restey : en 1563, 1633, 1837 et 2001. En gascon, "restoùt" désigne le chaume. Restaud est un nom de personne. Rest peut être dégagé du nom latin Restus. Aux Archives Départementales de la Gironde, Antoine de Restey en 1497 et Vidault de Restey en 1563 sont indiqués demeurant à Escoussans.

Pasquet et Bas de Pasquet : en 1576, 1837 et 2001. Pasquat : sur la carte de Belleyme. Bois de Pasquet : en 1913. Pasqua est un nom de baptême féminin et un matronyme. A Escoussans, G. Pasquet est un marchand en 1500. Le nom Pasquet fut porté par une femme en 1625. "Pasquet" était le surnom d'Arnaud David (sur la plaque de la croix de mission de Laubès).

Contillon : en 1837 et 2001. Courtillon : en 1913. Contilhon : en 1633. Comtillon est connu comme nom de personne ; il s'agirait davantage d'un sobriquet que d'un nom de famille ; sans doute désignait-il par moquerie un personnage faisant l'important, se prenant pour un "petit comte". Par ailleurs, "Cantou", en gascon, désigne un coin, un angle, par extension un carrefour. Il n'existe pas de formes intermédiaires permettant d'établir une filiation entre "cantillon" (diminutif de "cantou") et "contillon". Sur la commune d'Arbis, nous trouvons aussi un lieu-dit Contillon.

Bastian ou Bastien : en 1837 et 2001. Bastieu : en 1837. Bastian : en 1872 et sur la carte de Belleyme. Bastian est une variante méridionale de Bastien (nom de famille gascon). Bastian est une aphérèse de Sebastianus. A Escoussans, Bastien est un prénom dans la famille Belliard dès 1616. Un des membres importants de cette famille, Bernard Belliard dit Bastian meurt le 20 juin 1643, âgé de 92 ans.

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Clichés : Jacques Gaye et Jeannot Carrier

Ci-dessus, deux photos d'un effondrement de terrain (printemps 2010) dans une allée de vigne de Reygnac (diamètre : 1,30 m ; profondeur : 2,00 m). Ce trou va être examiné par Jérôme Tainguy qui a déjà exploré la source du lavoir de la Croix Blanche.

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La Grange : en 1610, 1633, 1837 et 2001. Lagrange : en 1837. Il existe un Raimond Lagrange à Escoussans, de 1610 à 1626. La grange est la pièce où l'on conserve le grain ; "granja" en occitan.

Reygnac : en 1837 et 2001. Rignac : sur la carte de Belleyme et en 1837. Regnac : dans un acte du notaire Frapier en 1507. Comme beaucoup de noms de lieux de Gironde terminés en - ac , ce nom date de l'époque gallo-romaine (I au Ve siècle) ; il peut venir de Regnacus, Renacum, Renius. Le chartrier des Escossan mentionne P. de Rienhac. En gascon, "nh" se prononce "gn".

Bois du Hayas : en 1837 et 2001. Bois du Haya, Barrail du Haya : en 1837. Ayas : sur le plan cadastral de la commune de Soulignac. Le Baya : tradition orale. En gascon, "hay", "fay" désigne le hêtre. La terminaison "as" est augmentatif, en occitan. Le Bois du Hayas est le bois du grand hêtre.

Landonnet : en 1630, 1837 et 2001. Laudonnet ou Landonnet est le nom d'une famille vivant à Escoussans vers 1630. Ce mot est aussi le diminutif de lande. "Landon" a également désigné un gros bâton que l'on pendait au cou des chiens pour les empêcher de chasser le gibier. En occitan, "landon" est un pré stérile, plein de jonc.

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Clichés : Jean-Claude Huguet, Jeannot Carrier et Jacques Gaye

Un autre tableau d'Auguste Durst représentant l'église d'Escoussans et peint dans la vallée de l'OEuille, se trouve sur la couverture du livre de l'ASPECT, "Escoussans", paru en 2002. Le médaillon de bronze sur le caveau de la famille Menguin au cimetière d'Escoussans est l'oeuvre de Marius Durst, frère d'Auguste. Marius Durst a été l'élève de François Rude, l'auteur de "La Marseillaise", célèbre haut-relief de l'Arc de Triomphe, place de l'Etoile, à Paris. Ce médaillon a été volé en janvier 2011.

Le Bourg : en 1837 et 2001. Désigne une agglomération.

Escoussans : Nom existant au XIe siècle dans le cartulaire de La Sauve. En 1287, Bernard d'Escossan devient seigneur de Langoyran. A cette époque, nous trouvons le nom Escoussans écrit ainsi : Scocian, Scusan, Scossan, Stossan, Seissan, Escussan, Estorsan, Escossan. "Es" est une syllabe prosthétique, caractéristique du gascon. Au XVIIIe siècle, Françoise-Jacquette de Gombaud, soeur de la marquise de Boursin, portait le titre de demoiselle d'Escoussans. Pour l'analyse toponymique d'Escoussans, nous pouvons avancer deux hypothèses (Peut-être, les deux étymologies se sont-elles superposées - ce qui est fréquent en toponymie.) : 1) Suite à l'invasion des Wisigoths en Aquitaine, en 418, un nom d'homme, Scuzzeo, suivi d'un suffixe, serait devenu Escoussans (en Gironde) et Escoussens (dans le Tarn). 2) Dans le Sud-Ouest de la France, des noms de lieux ont une base hydronymique : Escout (Escot) est un village des Pyrénées-Atlantiques situé sur un cours d'eau, l'Escou ; le ruisseau L'Escource dans les Landes a donné également son nom à un village ; Escoussans se situe au bord d'un ruisseau, L'OEuille (il peut s'agir d'une simple coïncidence.) Dans le Languedoc, "escourrou" est un nom topographique désignant un courant, une rigole, une conduite d'eau.

Toponymie

 

Origine du nom de lieu ESCOUSSANS

 

Formes anciennes

Escozan, Scozan, Eschozan, Esquozan      (occitan)      (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Escocan, Excuchan                                    (occitan)      (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Scutatio, Scuciano                                      (latin)          (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Scutian, Scotian, Scocian                            (?)              (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Excuchano (de)                                           (?)              (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Escossan, Scossan                                    (occitan)      (1095-1208, Cartulaire de La Sauve)

Scuzan (Bernardus de)                                (occitan)      (1242, Rôles Gascons)

Scossan (Bernardus de)                              (occitan)       (1273, Hommages à Edouard 1er)

Escossain                                                  (occitan)       (1285, Rôles Gascons)

Scossano (de)                                            (latin)            (1294, Rôles Gascons)

Escossan (Bernardus d')                              (occitan)       (1307-1317, Rôles Gascons)

Descossan                                                 (occitan)       (1307-1317, Rôles Gascons)

Scossan (Sanctus Severinus de)                  (occitan)       (XIIIe siècle, Pouillé de Bordeaux)

Scossano (a cappella - arch. Benaugensis)   (latin)            (1326, Compte des subsides ; Archives historiques de la Gironde, XIX)

Escossano (cappella d')                               (latin)            (1342, Comptes Archives de Bordeaux)

Escossano (cappella d')                               (latin)            (1361, Comptes Archives de Bordeaux)

 

Hypothèses    

Albert DAUZAT et Charles ROSTAING (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, p. 270) : du nom d'homme germanique Scuzzeo, et suffixe germanique - ing.  

Ernest NEGRE (Toponymie générale de la France) : aucune

Jacques ASTOR (Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France) : aucune (à propos d'Escoussens, Tarn, propose aussi le nom d'homme germanique Scuzzeo)

 

Discussion

Un nom d'origine germanique associé au suffixe latin - anum est peu probable, comme le souligne Jacques Boisgontier (Nouvelle Revue d'Onomastique, n°27-28, p. 201) qui propose plutôt, et certainement à juste titre, le nom d'homme gallo-romain Scottius.

Il doit s'agir plus précisément du cognomen Scotius (On., Nar 1) ou Scottius (On., Beg 1), associé au suffixe latin - anu(m), signalant une fondation gallo-romaine confirmée par l'archéologie (Hubert Sion, Carte Archéologique de la Gironde, p. 309)

 

Référence bibliographique : " Dictionnaire toponymique des communes de la Gironde " de Bénédicte Boyrie-Fénié (Institut Occitan, Editions CAIRN, 2008) - ouvrage publié avec l'aide du Conseil Général de la Gironde -

Le château de Langoiran

Le château de Langoiran est l'une des forteresses les plus imposantes de Guyenne. Son histoire est connue à partir du milieu du XIIIe siècle. Le donjon, remontant sans doute vers le début du XIVe siècle, abrite deux salles voûtées d'ogives et, au niveau supérieur, des pièces habitables, réaménagées au XVe ou XVIe siècle, ornées de peintures, de cheminées et de pavés luxueux. En 1453, à la fin de la guerre de Cent Ans, le château devient, avec Charles XII, puis avec Louis XI, une forteresse royale. Entre le XIIIe et le XVIe siècle, trois grandes familles s'y succèdent : les Escoussans, constructeurs du château, les Albret, grande famille d'Aquitaine, et les Monferrand, fidèles vassaux des rois-ducs et premiers barons de Guyenne. En 1649, la seigneurie de Langoiran est entre les mains de Guillaume d'Affis, président du Parlement de Bordeaux. Restaurée au XVIIe siècle selon le goût du jour, la forteresse est démantelée et brûlée par le duc d'Epernon, de Cadillac, au cours de la fronde bordelaise. L'ensemble a été remis en valeur à partir de 1972.

(référence bibliographique : "Le Patrimoine des Communes de la Gironde", Flohic Editions, 2001)

 

Famille d'Escoussans

Bernard d'Escoussans, sire de Langoiran, épousa le 4 novembre 1289 une Colom, Trencaléon.

Bernard d'Escoussans le Jeune, également sire de Langoiran, épousa Miramonde Caillau, dame de Podensac, en 1318.

(référence bibliographique : "Guide du Bordeaux médiéval" d'Annick Bruder, Editions Sud Ouest, 2005)

Clichés ci-dessous : Jacques Gaye

Le château de Langoiran

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Le château de Langoiran dessiné par Léo Drouyn ("La Guienne militaire", 1865)
Le château de Langoiran dessiné par Léo Drouyn ("La Guienne militaire", 1865)

Dans le département du Tarn : ESCOUSSENS, un village de la Montagne Noire (photos ci-dessous)

106 habitants en 2002  /  533 hectares  /  272 mètres d'altitude

Clichés ci-dessous : Martine et Bernard Bernède

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- Sem.

La Mairie

Coordonnées

Mairie d'Escoussans

1490, Route de la Vallée de l'Euille

33760 ESCOUSSANS

Tél : 05 56 23 47 41

secretariat@escoussans.fr

Horaires

Mardi : 8h30 - 17h00

Jeudi  : 8h30 - 17h00

Permanence

du maire ou d'un adjoint

le jeudi de 16h30 à 17h30

Fermeture Congés

Avis de réunion du Conseil Municipal

CM du 06.04.2024.pdf
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